Jordan “Jojo” PriceThe subliminal mindfuck AmericaProfil
Sexe/GenreTrans-Fem
Date de naissance (Age)12 juin / 23 ans
OriginesEn partie australienne, dit-on
NationalitéAméricaine
GroupeRaton Laveur
Métier ou ActivitéMaster Cinéma et Vendeuse au Vidéo-Club
Orientation?
Est à Shorefield depuis...L’enfance
Avatar illustréOC “Angie” [@c.duart_]
Avatar réel//
Écrit un mémoire sur le son dans le cinéma d’horreur • est par ailleurs très fan de films d’horreur • c’est un peu une obsession même • du genre à organiser des projections en douce dans le vidéo-club où elle bosse • la meuf en soirée qui va te faire chier avec le film inconnu que personne n’a vu • perd son intérêt dès qu’un mec parle de Tarantino ou de Fight Club • c’est même plus un gaydar, c’est de la queervoyance • s’habille majoritairement avec des merchs de groupes emo des années 2000 • a des playlists d’incels de 14 ans et dit fuck le patriarcat • persuadée que la chanson Bring me to life de Evanescence est une allégorie trans et vous ne pourrez pas la faire changer d’avis • accumule tout chez elle comme si le monde pouvait finir comme dans Mad Max • dîne une fois par mois avec son père qu’elle déteste, seule condition qu’il a posé pour lui payer son traitement pour sa transition • a d’ailleurs essayé des séances de féminisation de la voix mais a très vite abandonné, préférant sa voix plus grave • du genre à flirt comme un manche et gay panick quand on flirt back • fait ses colos à trois du mat en écoutant Panic at the disco à fond dans la salle de bain • « ce n’est pas le bordel, c’est le reflet de la société » • fait des collages féministes et trans friendly avec des potes de la fac • paraît très sociable mais est en réalité plutôt introvertie • a l’alcool triste, chante du Mitski en chouinant quand elle est bourrée • garde une boite de capotes dans son tiroir sachant que son coloc l’utilisera sûrement plus qu’elle • a dailleurs une dating life en forme de point d’interrogation • il faut croire que les gens n’aiment pas qu’on leur parle pendant trois heures de Midsommar
Description
Physique
1m76 - Plutôt menue - Yeux onyx perçants - Long cheveux bouclés noirs - Splithair platine - Bras couverts de tatouages.
Jordan, c’est la meuf qui a jamais quitté les années 2000 et qui a copié le dressing d’Avril Lavigne. Les vêtements noirs, souvent, de toutes les tailles, le ventre à l’air ou les seins bien couverts, elle s’en fiche, elle s’en fout, c’est comme ça et c’est tout.
C’est la nana, quand tu la voies, tu sais qu’elle va te saouler, qu’elle va te bousculer, qu’elle va parler trop fort et trop vite. Elle entre dans une pièce comme une souris, sans un bruit mais suffit que tu piques son intérêt et là, c’est fini. C’est un néon suralimenté qui va briller si fort que tu vas en perdre la vue, l’ouïe et même le toucher.
Jordan, c’est la go qui se tortille les cheveux entre ses doigts en machouillant son stylo, c’est celle qui fait genre que les trous dans son t-shirt c’est pour le style alors qu’elle les avait pas remarqué. Toujours à se toucher, à toucher les autres, chercher le contact, chercher l’étincelle, parce que c’est comme ça, elle a besoin de sentir les choses sous ses doigts.
Jordan, c’est l’odeur de la clope et du soda renversé, c’est la silhouette toute détraquée qui sait pas s'asseoir correctement sur une chaise. Un peu maladroite, un peu courbée, un peu recroquevillée sur sa chaise de comptoir mal vissée. Les yeux fatigués par les écrans, les mains cabossées par les stylos, l’odeur des vieux DVDs qui lui colle à la peau.
C’est aussi la mâchoire trop carrée, l’oestrogène piquée, la voix qui casse mais qu’elle cherche pas à cacher. Jordan c’est la féminité revisitée, jamais égalée, jamais imitée, toujours embrasée, le genre en toute liberté.
Caractère
Passionnée - Désordonnée - Créative - Bavarde - Tactile - Chaotique - Ouverte - Engagée - Courageuse - Impulsive - Irresponsable - Ambivertie - Injuste - Têtue - Rancunière
Jordan, c’est un air de guitare électrique qui ne s’arrête jamais. Toujours en mouvement, toujours motivée, c’est le punk qui est toujours en vie, le rock n roll et compagnie. Et parfois, c’est difficile à suivre, difficile à comprendre, parfois plus rapide que la musique, mais trop lente pour briller. Jordan, c’est une looseuse qu’on admire en secret.
Jordan, c’est aussi les nuits blanches à rédiger, rédaction et passion, elle veut tout mélanger. Mais dès qu’il s’agit de ce qu’elle aime, ça devient sérieux, on peut plus plaisanter, ou pas pareil, ou juste un peu. Y’a le poid du monde qui pèse sur ses épaules, même si c’est pas vrai, elle se sent comme ça, parfois. Comme si tout allait s’écrouler. Jordan, c’est une pile instable de DVDs rayés.
Jordan, c’est la vieille télé de la chambre de mémé. Elle est difficile à faire marcher, faut un peu la bousculer, faut la comprendre aussi, mais dès que le fil est tissé, c’est tellement bien, et tellement cool, et tellement simple qu’on y aurait même pas pensé. Jordan, c’est un vieux en noir et blanc qu’on pensait pas autant apprecier.
Jordan, c’est ce pincement au cœur quand on sent plus nos clefs dans nos poches. C’est la panique, éphémère et poignante, c’est l’adrénaline des montagnes russes, le stress avant le premier rendez-vous, l’arrogance adolescente qui se rebelle contre ses parents, l’estomac qui se tord au premier contact et la voix qui se brise quand on perd pied. Jordan, c’est l’adulte qui a fait semblant de grandir et l’enfant qui n’a jamais cessé d’exister.
Histoire
Chapitre 1 : Divorce et Oestrogène
• Papa et Maman ne s’aiment plus et c’est (pas) ok •
Ils ne se disaient plus Je t’aime, ne se faisaient plus de bisous le matin avant d’aller travailler, ne s’offraient plus de douceurs pour la Saint Valentin et autres festivités de jeunes mariés. Les années sont passées, Jordan, elle pensait que c’était juste à ça que ça ressemblait, l’amour. Des personnes qui se mettent ensemble parce que c’est ce qui semble le plus logique, le plus évident. Alors quand ses parents lui ont annoncé qu’ils se séparaient, elle n’a pas compris, Jordan. Pas de disputes, pas de cris, pas de chaos, alors pourquoi ils ne pouvaient pas juste rester comme ça ? Jordan, elle aurait voulu qu’’ils se battent, avec les mains, avec les cœurs, qu’ils explosent comme si le monde allait s’écrouler, que la passion se révèle dans cet ultime moment. Et finalement, personne n’a crié, personne n’a pleuré, personne n’a laissé sa colère éclater. Sauf Jordan.
• Les meufs c’est grave cool et moi aussi •
Jordan, elle sait ce qu’elle veut, elle sait ce qu’elle aime. Elle aime My Chemical Romance, elle aime vernir ses ongles en noir, elle aime les t-shirt trop grand, la musique trop forte. Elle aime le crayon dans les yeux, les tatouages au stylo bleu, les histoires qui font peur au coin du feu. Jordan, elle sait aussi ce qu’elle déteste. Elle déteste les pantalons chinos, elle déteste la tenue du dimanche, elle déteste l’odeur du déodorant pour homme. Elle déteste les vestiaires qui puent la sueur, elle déteste les blagues des petits cons de sa classe, elle déteste son corps d’adolescent. Elle déteste qu’on lui dise “il”, elle déteste qu’on l’appelle “Jeune homme” et elle déteste se couper les cheveux.
Jordan, elle sait ce qu’elle veut, elle sait qu’elle est une fille.
• Fuck les darons et le patriarcat •
« Je suis désolé, Jordan. J’ai besoin de temps. »
Son père a baissé la tête comme un enfant qu’on gronde. Et pourtant, elle a pas fait grand chose, Jordan. Elle a pas changé, elle a toujours été comme ça. Sauf que pour lui, plus rien n’était pareil. Et pourtant, ce n’était rien d’autre qu’une brassière de sport. Une petite bretelle s’est dévoilée à travers son col de t-shirt trop large et c’était déjà trop.
« Va t’faire foutre, Papa. »
Parce que Jordan n’a pas à s’excuser, n’a pas à se sentir coupable d’être ce qu’elle est, elle n’a pas à ménager son inconfort de mec cis-hétéro coincé. Et elle s’en fiche de lui laisser du temps, elle s’en fiche qu’il ait besoin de se préparer mentalement, elle s’en fiche d’être injuste, d’être brutale, d’être en colère contre lui et tous les hommes comme lui. Jordan, elle n’a rien à se reprocher.
Chapitre 2 : Mémé et Shinning
• L’australie, c’est loin •
« Attends quoi ? »
Jordan se tenait droite comme un épi de maïs, les mots de sa mère venaient de lui frapper le visage en un coup de vent chargé de poussières, elle aurait presque du mal à respirer si sa langue n’était pas aussi pendue.
« Je ne t’oblige à rien, Jojo. Mais je ne peux pas refuser ce poste, même si ça veut dire partir en Australie et te laisser avec ton père. »
« Non attends, Maman, pause. Partir en Australie pour vivre ta carrière de rêve, je comprend totalement, fonce ! Mais me laisser avec l’autre con ? »
« Jordan, le langage… »
« Non, j’en ai rien à foutre, c’est un gros con. »
« Et comment on fait alors ? Tu ne veux pas venir en Australie, tu veux pas aller chez ton père, tu peux pas rester seule, alors on fait comment ? Tu vas pas vivre avec Mémé quand même— »
• Mémé a inventé le punk •
L’écho du vieux klaxon résonne dans la ruelle alors que Jordan trottine jusqu’à la bagnole toute cabossée. Chemisier fleuri et pantalon retroussé, Mémé lui lance un regard plissé derrière ses énormes lunettes, ses doigts ridés tapotant légèrement sur le volant tandis que sa petite-fille prend place à ses côtés. Elle l’inspecte quelques instants, ses genoux écorchés, son carré noir bouclé avec une mèche maladroitement coloré en rose néon, le crayon de ses yeux qui a laissé des sillons grisâtres sur ses joues où les larmes ont séché. Jordan, elle baisse la tête, marmonne des excuses qu’elle ne pense pas. Mémé claque sa langue contre ses dents, la voiture démarre.
« T’excuse pas, kiddo. Ton directeur m’a tout dit. Et moi, tu sais ce que j’en pense ? »
Jordan la regarde du coin de l’œil, sans dire un mot.
« J’espère que ma p’tite fille lui a foutu la raclée qu’elle méritait, ça lui apprendra à être une Miss-je-sais-tout. »
Les yeux gorgés de larmes, la jeune adolescente détourne le regard avant de répondre dans un souffle brisé.
« Merci, Mémé. »
• Ma Kubrick Era •
La musique fait trembler les murs tandis que Jordan franchit le seuil de la porte grande ouverte. Entre robe en dentelles et costumes bon marché de catwoman, sa dégaine de Jack Torrance avec un morceau de carton autour du visage et une hache en plastique dans la main semble faire tourner quelques têtes. Une fée clochette s’approche, le pourpre des joues de Jordan se cache sous sa couche de maquillage grisonnant.
« Et toi, Jordan ? T’es déguisée en quoi ? »
« Jack Torrance du film Shining. Tu connais ? »
« Ah, non, ça parle de qu- »
« Faut troooop que tu le voies, c’est un classique ! Un chef d’œuvre même ! C’est bien plus que de l’horreur classique, c’est vraiment de la psychose pure, avec une esthétique immaculée mais qui glace le sang, tu voies ? Ah bah, glace le sang, trop drôle, la ref’, tu l’as ? Ah bah non, vu que t’as pas vu le film, mais bon, pas grave. Et donc, je disais— »
Chapitre 3 : L'ehpad c’est pire que l’enfer
• Fuck les darons partie 2 •
Le dîner se déroule sans paroles. Seul le bruit des couverts contre les assiettes conversent les uns avec les autres, Jordan ne daigne même pas lever les yeux de son plat tandis que son père la regarde par œillades furtives.
« Et la fac, ça se passe bien ? »
« Oui. »
Il se frotte nerveusement les pouces contre les bouts de ses index, avale sa bouché de steak tiède.
« Et ton traitement ? »
« Comme tu peux le voir, il marche très bien, oui. »
De nouveau, le silence. Il passe le bout de sa langue sur ses lèvres sèches.
« Et Mémé ? »
« Je te rappelle que je viens ici juste pour l’argent. On est pas obligé de parler. »
Le regard de Jordan s’est planté en coup de couteau dans celui de son père. Une moue triste a crispé sa mâchoire. Alors, sans un mot de plus, le dîner s’est poursuivi.
• Aucun pépé ne mérite Mémé •
Les dominos se percutent doucement alors que le regard de Jordan revient sur le visage de sa Mémé. Un instant, son attention est attirée par la silhouette d’un petit vieux qui ne cesse de se retourner dans leur direction. Jordan glousse.
« Bah dis donc, Mémé. T’as du succès. »
La grand-mère se retourne puis pousse un soupir exaspéré.
« Quoi, Richard ? Tu l’as vu ? Il drague tout ce qui bouge, ce goujat. Mais tu me diras, il est pas pire que Harvey avec son dentier baladeur ! »
Le rire malicieuse de la vieille femme tire sur le sourire de la plus jeune qui lui prend alors la main. Le pouce de Jordan caresse doucement l’arrière de sa paume.
« Tu me manques, Mémé. »
« Je sais, kiddo. Toi aussi. »
• Anecdotes crasseuses de colocs avant la perle rare •
CW : Description de situations sales et/ou inconfortables.
Le premier colocataire de Jordan avait une hygiène plus que douteuse. Elle a déjà retrouvé ce qu’elle a d’abord pensé être des chutes de cheveux mais qui s’avéraient être des poils coupés sur le canapé et au-dessus du lavabo de la salle de bain. • Il affirmait être un joueur de e-sport plutôt célèbre dans le milieu. Turns out, sa chaîne twitch avait 300 abonnés et il a pété trois fois son clavier d’ordinateur en s’énervant dessus. • La veille du départ de ce colocataire, Jordan a passé la soirée à chasser un raton laveur qui s’était échappé de la chambre de ce dernier. Encore aujourd’hui, elle ne sait pas depuis combien de temps il était là.
La seconde et la troisième colocataires sont arrivées ensemble, deux meilleures amies fraîchement sorties du domicile familiale. • L’une d’elle était extrêmement maladroite. Durant les deux mois qu’elle a passés dans l’appartement, elle a cassé en tout : vingt assiettes, un carreau de fenêtre, la télévision commune, la belle coiffeuse de Mémé et la machine à laver. • L’autre était trop bruyante. Chacun de ses mouvements faisait un bruit monstre : ses talons sur le parquet, ses conversations téléphoniques interminables, et, surtout, ses ébats intimes qui faisaient trembler les murs de l’immeuble. • Elles ont fini par partir toutes les deux la même semaine quand l’une s’est rendue compte que l’autre se tapait son petit ami … alors qu’elles étaient dans le même appartement. (La meilleure soirée que Jordan a passé depuis des mois)
Derrière le personnage
coucou moi c’est makabé mystique, maka pour les fainéant-es, je suis tout le temps crevé-e et j’adore nana voilà puis j’utilise des pronoms neutres (iel) mais en vrai vous pouvez me genrer comme vous le souhaitez parce que le genre c’est de l’eau
Sinon je guettais le forum depuis un petit temps déjà dans les partos et je me suis enfin décidé à venir (même si Aspen m’a devancé)
Au passage, je pense que j’ai jamais autant apprécié lire un règlement ??? Vraiment ça fait plaisir de voir un projet bien ficelé comme celui-ci !!!!
Accueil
je relate de FOU sauf pour le reste de la phrase à partir de "qu'on" 
BIENVENUE !!!
(ça rappelle des vieux souvenirs, c'est fou)
Non j'rigole...Ou pas ?
j'suis convaincue, on peut se les procurer quand c'te nouvelle paire de Jordan ? 
les nivea men ?? jpeux vomir ? les Mennen ??????? :pshhht: :pshhht: 
